12 juin 2012
Tela rasa
Ce qui est là.
Pour le jour : une partie de mes œuvres disparaît en feu.
Ni autodafé, ni crémation d’autocensure…
Une façon plutôt de laisser l’œuvre ouverte.
J’ai dormi à l’atelier, la nuit ne s’est pas faite.
Il était trop du poids des cadres alentours…
Voici de l’air !
Et ça brûle !
A vous de voir... à votre entente. Ce qui est là : c’est du gâchis, c’est bête, elle est folle ! ou bien : c’est de la thérapie radicale, osé ! c’est du grand…
A mes yeux, à mon cœur, ni de l’un, ni de l’autre : c’est.
Il y avait nécessité à la chose, et l’irrationnel qui la porte n’enlève rien à ce qui se doit d’être.
Laver le feu par le feu.
Ouvrir une ligne de feu pour qu’il se propage autre et ailleurs.
Même en rêve.
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