Sentiers, Sonia Gargouri, Artiste peintre

(à finir)

Las si les fleurs n’étaient que belles

Je m’assoupirais dans tes vœux

Je ne serais que cette ombrelle

Je n’en pourrais plus de tes yeux

Mais il y a l’hors temps de Celle

Qui vit toute de nue vêtue

Ah la mesure de ce sel

Ronge ma plume devenue

La visitant de chaque pli

La décreusant de chaque vers

Et si je suis celui qui saigne

La main de mise à son ouvrage

Tu es la fleur de cette enseigne

Tu es la Vie levant l’outre-âge

…

http://www.artmajeur.com/fr/artist/soniagargouri/collections

Ce qui se passe entre le vase et la fleur: leur souffrance, leurs 
larmes, tes larmes d'éphémère vie, d'éphémère instant, tiges bientôt à 
bout de souffle, anonymat des fleurs qui ne sont personne, une personne. 
Tu peins la disparition qui n'est pas malheur mais amour de la 
disparition acceptée qui ouvre le temps, le fend pour dire sa force de 
sang.
Tu peins Personne et c'est bien pourquoi l'humanité s'y trouve.
Les Japonais ont des cimetières pour les fleurs d'ikebana.

Un nuage n'a pas de nom.

FP

... mais qui regarde

avec l’onglet des yeux

ce Feu

? d'un travail en cours :

http://www.artmajeur.com/fr/artist/soniagargouri/collection/ou-va-le-sang/1494307

des fleurs pour bientôt...

Au sang mesure des nuages

Ô sans appel !

je le donne à cela qui rêve d'être fou.