8 décembre 2012
Le ver de terre
… si tous les vers pouvaient en être de la terre !
Ils la joueraient la ronde où déjouer le temps !
Eh ! dis, c’est pas un vers, ça ?!
Alors il s’en va, le ver, vaillant, toujours devant, un brin en biais quand la souche le prend, il parle au vent, dedans, respire.
Toutes ces voix d’autour et d’au-dessus ne le surprendront plus. Il se sait fort de toute la fragilité des herbes. Et si parfois cet horizon lui paraît bien trop grand, il marche, par petits bouts de ciel.
- Ô moi aussi, tu sais, j’irai manger des vers – et ce sera par un beau soir d’été comme on n’en fait guère.
Paisiblement.
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